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Julie Chabaud : « Les futurs souhaitables, on peut les esquisser, les dessiner. »

« Raconter des histoires, c’est notre façon d’être au monde », explique la romancière canadienne Nancy Huston. Inspirée par cette approche et passionnée par les transformations de la société, la politiste Julie Chabaud cherche, au fil de ses projets, à repenser les politiques publiques territoriales. Sa méthode ? Aller à la rencontre des citoyens et usagers des services publics pour mieux cerner leurs besoins et attentes. Une démarche de terrain qui les aide à imaginer et à raconter leur monde désirable.

Dans cet article, on rencontre
En bref

Les futurs souhaitables se dessinent de manière collective.

C’est une démarche à la Mary Poppins où l’on esquisse la scène dans laquelle on a envie de plonger.

Le poids des mots est important lors de la mise en récit.

La mise en forme graphique des récits est cruciale pour permettre d’avoir une démarche accessible.

Les ateliers permettent de confronter les imaginaires. C’est un moyen de connaître une partie des freins à lever et les conditions à réunir pour parvenir au changement.

Psychosociologue de formation et doctoresse en science politique après un travail sur l’anticipation des risques sociaux, elle met au centre de sa vie professionnelle le sujet du « mieux vivre ensemble », de manière apaisée et positive.
Les futurs souhaitables se dessinent de manière collective. C’est une démarche à la Mary Poppins où l’on esquisse la scène dans laquelle on a envie de plonger. Le poids des mots est important lors de la mise en récit. La mise en forme graphique des récits est cruciale pour permettre d’avoir une démarche accessible. Les ateliers permettent de confronter les imaginaires. C’est un moyen de connaître une partie des freins à lever et les conditions à réunir pour parvenir au changement.

Quand on parle d’imaginaires et de mise en récit, on y associe souvent l’idée d’utopie. Vous préférez l’expression de « futurs souhaitables. » Pourquoi ?

Pour moi, les futurs souhaitables font écho à des imaginaires, à des possibles portés par les mots. À l’inverse, l’utopie est un terme géographique, un lieu qui n’existe pas encore. Pour beaucoup, à commencer par les élus, c’est un terme difficile à manier. On peut très rapidement apparaître hors-sol ou rêveur en parlant d’utopie, puisque le terme donne l’impression que l’utopie existe en dehors de nous, et qu’on ne va pas la définir précisément.
Dans les futurs souhaitables, il y a au contraire quelque chose que l’on peut manipuler plus facilement et surtout que l’on peut travailler ensemble. Les futurs souhaitables, on peut les esquisser, les dessiner, en commençant par se demander : « pour qui ? ». Ça invite à se mettre autour de la table en se posant la question : mais qu’est-ce qui est (vraiment) souhaitable pour nous ?

Cela pose donc nécessairement la question des publics : qui faut-il mettre autour de la table pour en parler ?

Il faut des participations citoyennes non contraintes. C’est une étape essentielle pour dessiner des futurs souhaitables. Partir de la réalité qui est la nôtre aujourd’hui me semble quelque chose de puissant. Et qui mieux que les citoyens pour en parler ? Je suis convaincue que les concertations les plus intéressantes se font en conscience du monde dans lequel on vit.

Et concernant la méthode, comment faites-vous pour inciter les citoyens à dessiner ces futurs souhaitables ?

D’après moi, l’étape de mise en récit est primordiale. Nous sommes face à un monde de plus en plus incertain, complexe, ambigu. Mais une fois qu’on l’a dit, so what ? Tout ce qu’on savait faire, on ne sait plus le faire. Jusqu’à maintenant, toute l’administration était conçue sur un modèle linéaire : aller d’un point A à un point B. Tout le monde sait que ça ne fonctionne plus. Mais certains continuent à faire à croire que ça peut continuer comme avant. Et ça contribue à rendre tout le monde malheureux.
La mise en récit pour moi, c’est donc de se dire qu’on va déplacer notre point B, notre objectif, dans le futur. En procédant de cette façon, on se met en capacité de poser des mots sur le point d’arrivée, la destination.

D’ailleurs, vous prêtez une grande attention aux mots…

Oui, c’est exact. Le poids des mots est très important. On a par exemple redéfini la notion de développement durable de façon collective. Car on s’était rendu compte que ce nom était vidé de son sens à force d’être employé. Maintenant, on est vigilant sur son emploi. Mariette Meunier-Crespo, linguiste, a fait justement une proposition autour de la doxa room que je trouve excellente. Dès qu’un mot est perverti, il faut alerter, le dire. Il faut alors soit l’éjecter, soit lui réinjecter du sens. C’est essentiel de prendre soin ensemble des mots, et notamment dans nos démarches narratives.
Faire ce travail de mise en récit collectivement est crucial, car il peut nous amener à découvrir d’autres destinations, d’autres futurs souhaitables. Si, chemin faisant, on se rend compte que le futur qu’on avait imaginé souhaitable au début ne l’est plus, ce n’est pas grave, au contraire. Il faut pouvoir prendre du plaisir dans la découverte !

"L'arbre à palabre"

Et dans les faits, ça donne quoi ?

L’année dernière, on a par exemple travaillé sur l’appel à projets national « Territoires 100 % inclusifs », dont les publics cibles sont les personnes handicapées et les aidants. On a organisé avec LaBase deux journées de co-construction qui ont réuni chacune entre 90 et 140 participants au sein des locaux du Département. La première chose que l’on a demandée aux publics et aux élus présents, c’était : « Pour vous, ça ressemblera à quoi un territoire 100 % inclusif en 2025 ? », « Comment on y vit ? En quoi c’est mieux ? Pour moi ? Pour mes proches ? Pour le territoire ? ». Au cours de chacune de ces journées, on a défini à travers des échanges la situation souhaitée en 2025. L’idée était de la dessiner ensemble. En atelier, cinq dimensions transformées se sont dégagées : une petite enfance inclusive, un « chez soi » choisi, un travail choisi dans un environnement adapté, l’accès à des loisirs culturels et sportifs puis l’exercice de la citoyenneté. Ensuite, la feuille de route a été aussi travaillée de façon collective, avec chacun des acteurs concernés comme l’État, le département, l’Agence régionale de santé, l’Éducation nationale, des associations, etc. Cela s’est fait dans une perspective de coresponsabilité afin que chacun se positionne concrètement selon ses moyens et compétences pour permettre la réalisation de ce futur souhaité. De cette façon, on a identifié collectivement toutes les conditions à réunir, les freins à lever pour opérer ces transformations avec des étapes et des échéances à respecter.

Vous organisez aussi des événements dans tout le département…

Oui, tout à fait. Nous avons également un format léger, les Labo’mobiles, qui se pose en résidence sur le territoire pour aider les collectifs d’acteurs portant des projets de transformations profondes comme le 100% bio local, ou le zéro chômeur de longue durée. Cette initiative permet d’identifier, de ménager les conditions de coopération, de traiter des communs ainsi que de mettre en œuvre collectivement les premiers pas qui comptent sur une trajectoire de transformation radicale.

Qu'est-ce que le labo mobile ?
La démarche de la mission Agenda 21 de la Gironde

Quels sont les facteurs clés de succès d’une telle démarche, selon vous ?

Deux éléments sont importants. D’abord, soutenir la dynamique collective. Cela implique de mettre en récit le chemin qu’il reste à faire et le chemin que l’on a déjà parcouru pour y parvenir. Le chemin est tout aussi important que le point d’arrivée. Se rendre compte du chemin déjà parcouru est une manière de démocratiser les choses : qu’est-ce qui est venu alimenter la réflexion ? Par où est-on passé ? À quelles questions s’est-on retrouvé confronté ?

« Raconter fait donc partie intégrante de la dynamique d’apprentissage. »

Tout cela permet, et c’est là le deuxième élément, à la mise en récit d’apporter une dimension inclusive. Il y a quelque chose qui est partagé, chemin faisant, et qui permet à toute nouvelle personne d’arriver, de lire l’histoire, de comprendre ce qui s’est passé, et de pouvoir facilement prendre sa place. Raconter fait donc partie intégrante de la dynamique d’apprentissage.

Votre démarche collective autour du récit fait penser à celle du réalisateur et militant écologiste Cyril Dion. Est-ce que son travail vous inspire ?

Oui, bien sûr ! J’utilise souvent une de ses citations lors de nos ateliers avec les citoyens : « il est important de créer de nouveaux récits si l’on veut changer le monde ». Je m’inspire aussi de l’écrivaine canadienne Nancy Huston qui dit que « raconter des histoires, c’est notre façon d’être au monde ». Pour elle, les récits et les constructions des imaginaires sont au cœur de ce qui fonde notre humanité.
Notre démarche prend aussi appui sur un mécanisme à la Mary Poppins où l’on dessine des images dans lesquelles on a envie de plonger. C’est une façon d’inciter à participer et d’oser le changement. Toute une partie de notre travail porte sur cette mise en récit ainsi que sur la mise en forme d’un point de vue graphique. Cette étape de facilitation graphique est primordiale et sert d’élément déclencheur.

Avez-vous un exemple de facilitation graphique à nous montrer ?

Oui ! Par exemple, dans le cadre de la Caravane Rio 21, on a fait une mise en récit de ce que veut dire la capacité alimentaire sur le territoire. Avec ce film d’animation de 7 minutes, on est allés voir tout notre réseau et les élus. Et on leur a posé deux questions : « Veut-on aller vers cette vision ? » et, si oui, « Comment fait-on pour y parvenir ? ». Le Directeur général de l’époque m’a répondu : plutôt que d’attendre 2033, pourquoi n’agit-on pas maintenant ? Le fait de se donner des projections pas trop lointaines permet d’éviter de tomber dans la science-fiction totale. Avec cette évocation, chacun se projette vers ce but. Et le fait de se le raconter ensemble, de façon inclusive, permet de rendre les objectifs accessibles et de passer à l’action immédiatement. Finalement, cette mise en récit est une mise en appétit. Elle sert de moteur au désir de vivre ensemble.

Avec « La Gironde s’invente », vous menez une mission valorisant des actrices et acteurs du développement durable sur ce territoire. Dans ce cadre, vous organisez des « cousinades inter-réseaux ». Pouvez-vous nous en dire plus sur cette initiative ?

Les cousinades territoriales réunissent une grande famille de plus de 200 collectifs engagés en Gironde en faveur des transitions sociales, écologiques, alimentaires, pédagogiques, énergétiques, démocratiques, économiques, etc. On retrouve, par exemple, les équipes des « Agenda 21 » locaux, le mouvement Colibris, Gironde en transition, des collectivités girondines, des associations et collectifs citoyens, des acteurs publics et privés, des animatrices et animateurs de la participation citoyenne, des jardiniers alimentaires, des chercheuses et chercheurs ou encore les témoins inspirants du film  Ici et maintenant, la Gironde s’invente. Ces rendez-vous sont ouverts à toutes et tous. On en a déjà organisé sept entre le mois de mai 2018 et le mois de juillet 2021.

Julie Chabaud et son équipe partagent publiquement tous leurs supports via notamment leur site ou leurs réseaux sociaux. Par exemple, le film documentaire Ici et maintenant, la Gironde s’invente présentant de nombreuses initiatives en faveur du développement durable est sur YouTube.
« Dans la question de la mise en récit, le fond et la forme doivent être cohérents. Tout doit être accessible, ouvert et transformable. Tout est signifiant avec des contenus, par exemple, libres de droit et disponibles en ligne », pointe Julie Chabaud.

En quoi consistent ces événements participatifs ?

Ce sont des journées de synchronisation semestrielles dédiées à l’écoute et au partage d’idées, des besoins, etc. Elles se déroulent autour de deux temps : la matinée est consacrée aux inspirations, au dialogue et à l’écoute des « chroniques d’étonnement » et l’après-midi à des « ateliers de fabrique de l’innovation », par thématique ou par territoire, ainsi qu’à la mise en action. Pour l’édition de novembre 2019, on a eu envie de raconter notre futur souhaitable avec des contraintes, les risques possibles, etc. On a fait appel à Sophie Poirier, autrice de la région, afin qu’elle nous accompagne dans la mise en récit de ces futurs-là. On avait envie de poser un métarécit dans lequel tout le monde a envie de se retrouver. Ensemble, on a opté pour un recueil de nouvelles afin d’obtenir plusieurs imaginaires qui marchent comme un puzzle. Ce puzzle d’imaginaires permettra à terme de visualiser un futur souhaitable. Sophie Poirier a écrit la première nouvelle, et le chantier s’est arrêté au premier confinement. Il a repris en 2021 avec la cousinade de juillet, un nouveau format poétique créé par une de nos stagiaires… Nous continuons le puzzle.

Lecture recommandée
A l'horizon
Par Sophie Poirier

Vous parlez des imaginaires au pluriel. C’est important de se confronter à ceux avec lesquels on n’est pas forcément d’accord de prime abord ?

C’est certain et c’est même ce qui est passionnant quand on parle de futurs souhaitables. La vision de chacun est différente, et donc son futur souhaitable aussi. Cette démarche se rapproche de ce qu’a développé le philosophe français Patrick Viveret dans son ouvrage S’enrichir de ses désaccords. L’enjeu de la méthode est de viser à imaginer des solutions, non pas sur le plus petit dénominateur commun, mais au contraire le plus large éventail d’avis, même contradictoires. On a eu aussi cette approche pour l’éducation au développement durable avec les séminaires de controverses dédiés. Pendant ces derniers, on est allé jusqu’à provoquer artificiellement des controverses quitte à les étirer afin de pouvoir s’y situer ensemble et d’avancer sur des éléments factuels qui nous font du bien sans tout résoudre. On avance progressivement et par étapes.

« Notre enjeu n’est pas de dire "voilà l’imaginaire qu’il vous faut". »

Lecture recommandée
De la démocratie en pandémie
De Barbara Stiegler

Dans vos ateliers, avez-vous prolongé votre démarche d’exploration du futur de l’action publique jusqu’aux imaginaires démocratiques ?

Oui, on s’y intéresse aussi. Devant la crise sanitaire, on est plusieurs à avoir ressenti la manière assez complexe et parfois violente avec laquelle la démocratie était traitée. Ce sentiment semble si partagé qu’il sonne comme une alerte sur d’autres crises à venir : le climat, la crise sociale, la crise économique, l’effondrement de la biodiversité, etc. L’essai de la philosophe française Barbara Stiegler, De la démocratie en pandémie : santé, recherche, éducation, a beaucoup fait parler d’ailleurs. Son approche est simple : plutôt que de se taire par peur d’ajouter des polémiques à la confusion, les milieux universitaires et académiques doivent tout faire pour rendre à nouveau possible la discussion scientifique et la rendre publique. C’est, selon elle, la seule voie qui pourra permettre de retisser un lien de confiance indispensable à la survie de nos démocraties : celui entre le savoir et les citoyens. Et je suis entièrement d’accord avec elle. Si notre manière de gérer les crises ne s’appuie pas sur des principes démocratiques, cela me pose un vrai problème. C’est pour cette raison qu’on a porté la focale sur les imaginaires démocratiques ces derniers temps.

Avec le journaliste et écrivain spécialisé dans les technologies et la science-fiction Ariel Kyrou, nous sommes allés chercher des imaginaires démocratiques du futur lors de la cousinade organisée fin 2020. On a aussi fait appel à Cheikh Tijaan Sow un artiste et conteur africain qui était là pour nous parler des vieilles sagesses démocratiques d’Afrique, et notamment des pratiques de « l’arbre à palabres ». Sous cet arbre aux larges feuilles qui offre de l’ombre aux villageois lors de rassemblements, on écoute des histoires, fait des réunions de famille, discute et résout les problèmes du village… C’est une pratique ancestrale qui nous montre que, partout et de tout temps, l’humain a voulu se réunir autour des contes et des histoires qu’on se transmet de génération en génération.

Des mots aux… sons
En novembre 2020, à l’occasion de la cousinade territoriale sur les imaginaires démocratiques, Julie Chabaud, Ariel Kyrou et Cheikh Tijaan Sow ont travaillé sur une ambiance sonore du programme et une « déambulation démocratique de 20 minutes » pour plonger les participants dans un autre univers propice à la création et au changement en mobilisant tous leurs sens. 

Notre enjeu n’est pas de dire « voilà l’imaginaire qu’il vous faut. » Au contraire. L’objectif est de reprendre le pouvoir sur notre capacité à imaginer, car derrière la capacité à imaginer, il y a la capacité à agir. Je caresse le rêve que le monde puisse avoir la capacité de déconstruire des imaginaires qu’il a intégrés et qu’on ne questionne pas.

Quand on vous écoute, la transformation semble à portée de main et fluide, alors on a envie de vous demander : pourquoi la transformation radicale est-elle si difficile ?

Le fait de passer d’un imaginaire de développement durable centré sur le changement de pratiques à un imaginaire de la transformation radicale, qui va venir toucher nos modes d’organisation, le management, l’innovation… ce n’est pas du tout un exercice simple, sachant que nous évoluons dans un système déjà établi et ancré dans le temps. Tout un tas d’imaginaires invisibles installés dans la société font que nos organisations fonctionnent d’une certaine manière. Pour les faire évoluer, il faut les questionner. Et cela amène à tout remettre en cause. Questionner les imaginaires, c’est aussi se redire qu’il faut de la clarté sur la manière qu’on a de pouvoir imaginer les choses autrement tous ensemble.

Qui sont-ils ?

Nancy Huston, une autrice sans tabou
Écrivaine canadienne installée à Paris depuis 1973, Nancy Huston a rédigé un mémoire sur la question du tabou linguistique, sous la supervision de Roland Barthes, lorsqu’elle était étudiante à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Elle a ensuite publié de nombreux romans, pièces de théâtre, livres jeunesse et essais en français. Elle a reçu plusieurs prix littéraires, dont le Femina, en 2006, pour Lignes de failles. Elle a sorti en 2021 le roman Arbre de l’oubli.

Cyril Dion, un réalisateur engagé
Le réalisateur français et militant écologiste fonde en 2007, avec l’écrivain et agriculteur Pierre Rabhi, le mouvement Colibris. Cette association écologiste lutte pour une transition énergétique et la protection de l’environnement. En 2015, son documentaire Demain, co-réalisé avec Mélanie Laurent, sort en salles. Ils y présentent plusieurs pratiques écologiques utilisées dans le monde pour répondre aux défis environnementaux. En 2016, ils reçoivent le César du meilleur film documentaire. Cyril Dion sort en novembre 2021 un nouveau documentaire, Animal, suivant deux jeunes militants engagés pour la cause climatique.

Auteurs et autrices

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