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Mathieu Baudin : « Le combat des imaginaires c’est de montrer qu’il y a des futurs souhaitables et qu’ils sont tous possibles. »

Nous avons rencontré Mathieu Baudin afin d’en savoir plus sur ses moyens de lutter contre la morosité ambiante, et sur sa vision poétique du futur. Ensemble, on a parlé d'Emmanuel Faber, de punks à chien, des jeunes socialistes, de la guerre des imaginaires et de résistance langagière.

Dans cet article, on rencontre
Ça parle de quoi ?

Mathieu Baudin dirige l’Institut des Futurs souhaitables, l’IFs. Un acronyme qui convient parfaitement à celui qui a fait définitivement le choix de l’optimisme, et de l’exploration des « ifs. »
Nous l’avons rencontré afin d’en savoir plus sur ses moyens de lutter contre la morosité ambiante, et sur sa vision poétique du futur. Ensemble, on a parlé d’Emmanuel Faber, de punks à chien, des jeunes socialistes, de la guerre des imaginaires et de résistance langagière. Une conversation à 4 avec Nicolas Vanbremeersch, président de Spintank, Damien Leborgne, directeur éditorial adjoint et Quentin Rolland, consultant éditorial et social media junior.


Les récits qui nous transforment18

C’est quoi l’IFs ?

Mathieu Baudin : J’ai l’habitude de définir l’IFs comme une confrérie de conspirateurs et de conspiratrices positives. Conspirare, ça veut dire « respirer avec » autant que fomenter. Nous sommes des hackers intégrés dans le système à des postes clés et on veut le changer de l’intérieur. Ce qui m’intéresse c’est de savoir comment vous réinventez la manière dont vous faites les médias, quand vous êtes une grande patronne de Canal+, Arte ou France Télévisions, et la manière dont vous réinventez l’industrie quand vous êtes chez Air Liquide. J’ai créé cette confrérie très secrète, il y a maintenant 20 ans, sans porte-parolat et donc sans jeu de pouvoir, comme une justice league « pépère ». 

Nicolas Vanbremeersch : On avait envie de commencer par vous poser une question que vous-même posez souvent : Comment ressentez-vous l’époque d’aujourd’hui ?

Mathieu Baudin : Beaucoup définissent cette époque comme un temps de crises, d’érosion de l’existant, de danger.  J’ai remplacé toutes ces considérations par l’idée d’aventure. Aussi, plutôt que le mot crise, je préfère utiliser le mot de métamorphose. Et donc, je ressens cette époque comme « une grande métamorphose », un moment intense d’énergie, même si ces énergies sont parfois contradictoires et souvent complexes. Aussi, on voit très clairement qu’il y a des logiques de mort qui s’affrontent face à des logiques de vie. Et force est de constater que ces logiques mortifères sont prolixes et s’insinuent partout. Dernier exemple en date  : Emmanuel Faber, évincé de la tête de Danone par un fonds détenant seulement 3% du capital qui refusait de voir l’intérêt intrinsèque de Danone de développer un discours plus positif sur l’écologie. Trois pour cent, finalement, ce n’est pas beaucoup donc on voit à quel point ces logiques peuvent être assez tenaces. À mes yeux, cette époque est comme une grande aventure, avec beaucoup d’incertitudes. Et pour ma part, j’ai accepté de naviguer dans ces schémas.

« Je ressens cette époque comme ''une grande métamorphose'', un moment intense d’énergie. »

Damien Leborgne : Qu’est-ce qui vous a fait prendre le parti de l’optimisme ?

Au début, j’ai pris la même route que les collapsologues. Quand j’ai vu les chiffres à la fin du vingtième siècle qui montrait l’expansion de la consommation à toute l’humanité, je me suis dit  : «  Ah ! Là, on est mal. Si le monde entier a envie de vivre comme les Occidentaux, on est pliés. » Prendre conscience de ça m’a franchement foutu dans une déprime monstrueuse. J’en ai parlé autour de moi et avec des amis, on s’est demandé ce qu’on pouvait faire. C’est à ce moment où j’ai commencé la phase de résilience et c’est là la force de l’utopie quand elle est bien sentie : pouvoir donner avec gourmandise l’horizon d’un temps meilleur. Moi, j’ai senti ça. Et puis, je me suis demandé : c’est quoi la révolution de mon époque ? On était en 1999 et j’avais vu à Seattle, au sommet de l’OMC (ndlr : Organisation mondiale du commerce), des punks à chien s’opposer à des Robocops. Ils n’avaient pas de programme, ils disaient juste « non » au système.

J’ai directement compris qu’il se passait quelque chose : c’était le système le problème, pas tant tout ce qui le compose. La matrice était devenue viciée. Et c’est normal, car c’est un système pensé au milieu du vingtième siècle pour faire vivre seulement 450 millions d’individus, les Occidentaux. C’est notre système d’exploitation qui a un problème. Il faut changer notre OS  !

Le fait qu’aujourd’hui, tout le monde parle d’écologie me donne foi en notre avenir et je ne peux que m’en réjouir  ! Ça fait plus de vingt ans que je milite dans cette guerre des idées, qui est complètement une bataille des imaginaires. Bataille qui est, d’ailleurs, la base de l’Institut des Futurs souhaitables. On le sait  : il en existe toujours pour vous dire qu’il est urgent d’attendre. Ou alors que nous ne sommes que de doux rêveurs. Et à l’époque, quand je parlais de ces sujets, j’étais vu comme un hérétique. Et les hérétiques, dans l’histoire, on les a un peu toujours traités de la même façon. Ma chance, alors, a été de beaucoup aimer la poésie, ça m’a sauvé la vie. Car la poésie, si vous ne comprenez pas le fond, au moins vous pouvez aimer la mélodie et j’ai pu ouvrir des portes comme ça.

« La force de l'utopie est de pouvoir donner avec gourmandise l'horizon d'un temps meilleur. »

Nicolas Vanbremeersch : Poésie et hérétisme, ce sont des thèmes qui nous intéressent beaucoup chez Spintank. On aime penser que la littérature, et les mots dans leur ensemble, peuvent transformer la société. Et finalement, c’est aussi votre approche, non  ? La poésie n’est-elle pas un outil essentiel de tout bon prospectiviste  ?

Bien sûr  ! La prospective, c’est à la fois un outil pour voyager en incertitude, et un art un peu fou d’imaginer les futurs au pluriel. Les questions que l’on traite peuvent donc être très variées. Par exemple, on a réuni des experts pour imaginer le nucléaire dans 50 ans, en prenant exemple sur les premiers travaux de prospective avec EDF, le Commissariat au Plan, et la grande industrialisation de la France, qui ont mis autour de la table des grands penseurs, surtout ingénieurs, mais aussi des poètes et des philosophes. C’est ça, aussi, la grande chance de la France  ! Et donc, ils se sont tous réunis pour imaginer ce qui pourrait arriver à la faveur des décisions qu’on saurait prendre en conscience. C’est là, le vrai prétexte de la prospective : éclairer la décision. Et ces scénarios du futur sont un prétexte pour réaliser une introspection du présent. N’est-ce pas de la pure poésie  ?

« Le vrai prétexte de la prospective est d'éclairer la décision. »

Nicolas Vanbremeersch : Nous sommes maintenant dans une phase de prise de conscience très importante face à ces sujets mais la capacité à proposer une alternative positive en engageant un public large n’est pas toujours très facile. Et il y a un truc que je trouve assez fort de l’extérieur à l’Institut des Futurs souhaitables, c’est de souhaiter être très positif. Pourquoi ce ton positif  ? Est-ce une stratégie d’entrisme ou une conviction très profonde ?

J’aime bien cette idée de stratégie d’entrisme, car c’est vraiment ça, et même plus  : une stratégie d’entrisme dans le cœur des gens. Et en disant ça, je pense à Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste ou Patrick Viveret, philosophe à la Cour des comptes qui dit  cette phrase que j’aime beaucoup : « La joie de vivre est un acte de résistance politique. » Je ne suis pas optimiste le matin. Je me réveille, comme tout le monde, un peu sinistré et puis après je me dis non je vais choisir cette force-là. Et là, on est tout à fait dans Star Wars, c’est une question de force, une question d’énergie. C’est une question de force de vie. Dans l’histoire, celles et ceux qui veulent bouger plus grand qu’eux préfèrent toujours les forces de vie aux forces de la colère. Au début, la colère les fait bouger mais s’ils veulent tenir un mouvement, c’est le pourquoi ils se battent qui est important. Donc moi, j’ai choisi les forces de vie par rapport aux forces de mort. La colère est quelque chose qui m’a animé, mais je m’en suis vite départi. Donc, cette idée de conspiration positive, c’est ça.

Damien Leborgne : Parfois plus facile à dire qu’à faire, non  ? Au quotidien, on fait quoi  ?

Eh bien, on est lucides, on sait qui on affronte. Dans ce sens, je m’inscris totalement dans « l’urgence de converger vers le REV », chère à Patrick Viveret. Ce trépied du REV, s’explique ainsi  : R, c’est de la résistance, qui doit être créative. En gros, il faut dire « No pasarán » et non à l’aliénation du monde. Et la résistance doit être créative parce que c’est un super outil de résistance. Ensuite, le E, c’est l’expérimentation anticipatrice. En gros, « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde » pour rendre opérationnelle la phrase de Gandhi. Et le V, c’est le sujet dont on parle aujourd’hui, c’est la vision transformatrice. C’est quelle histoire ? Pour quelle trajectoire ? Et là, encore une fois, il y a une bataille des imaginaires car cet espace-là est colonisé dans nos esprits. Ma plus grande joie, c’est qu’on a, au moins, gagné une guerre, c’est la guerre des imaginaires. Les utopistes, désormais, ce n’est plus nous, mais ceux qui pensent que le système peut continuer comme ça.

« Les utopistes, désormais, ce n’est plus nous, mais ceux qui pensent que le système peut continuer comme ça. »

Quentin Rolland : Selon vous, quel est l’imaginaire commun positif dans lequel les plus jeunes d’aujourd’hui peuvent se projeter ?

Je vois juste que la génération actuelle fleure bon les années 1930. C’est un peu Katniss Everdeen de Hunger Games. Ils disent  : «  On n’est pas dupes du système et on va vous défoncer vos races si vous continuez à nous prendre pour des pigeons. »

Nous, la génération précédente, on était des enfants des trente rugueuses. Et là, les jeunes aujourd’hui ils disent « génération sacrifiée ». Ça me conforte dans l’idée qu’on est tous une génération sacrifiée, et ce, depuis longtemps. Ce qui prouve que ce n’est pas une crise, mais une métamorphose. Quoiqu’il arrive, leur énergie me plaît car ce n’est pas une énergie belliciste mais dans l’action. J’aime bien, et après ils iront là où ils souhaitent. Avec l’expérience, quand on prend le temps de la complexité, quels que soient l’obédience de départ, l’âge de départ, ou encore la civilisation de départ, on converge vers des solutions. Je peux en témoigner après 25 ans de prospective. Quand on prend le temps du temps, à la fin, on reconsidère la position de l’humanité par rapport à la nature et il y a plutôt plus de nature dans l’humanité que moins de nature dans l’humanité.

Quentin Rolland : Sur quels ingrédients agissez-vous par rapport à ces narrations ? Avez-vous avez des techniques là-dessus  ?

Je dirais que le premier ingrédient, c’est la résistance langagière. On le voit avec le social-purpose, ou green-washing, que les mots sont récupérés par des gens qui ne veulent pas changer. Et donc faire attention à sa façon de s’exprimer, c’est déjà un premier pas de résistance. Je recommande quelques petits outils pour décoloniser notre imaginaire. Moi, par exemple, je remplace le mot « crise » par le mot « métamorphose » et cela permet de changer le sens de tous les discours que l’on entend partout. Aussi, j’avais remarqué que la boulangère de chez moi disait 300 fois tous les matins « Bon courage » parce qu’elle présumait que la journée allait être un labeur tellement terrible qu’il fallait du courage pour l’affronter. Et moi, je lui ai dit « Bonne aventure. » Je l’ai répété pendant un mois, tous les matins. Elle a trouvé ça bizarre, elle s’est marrée, et après je lui ai dit : « Essayez de le tenter demain. » Et juste le lendemain, elle a vu l’effet sur les gens : sourires, complicité et gratitude. Donc, ce n’est pas la journée qui a changé, c’est notre regard sur la journée. Et puis j’aime bien la langue des oiseaux. Vous savez cette langue, cette langue cryptique du Moyen Âge où justement, dans un temps de dogme, on ne pouvait pas penser ni dire ce que l’on voulait. On cachait les choses dans des mots.

La langue des oiseaux

La langue des oiseaux est une langue qui consiste à donner un sens autre à des mots ou à une phrase, soit par un jeu de sonorités, soit par des jeux de mots soit, enfin, par le recours à la symbolique des lettresLes plus anciens documents dont nous disposons et qui théorisent de façon formelle la langue des oiseaux remontent à la seconde moitié du XIXe siècle. Langue d’initiés, elle a longtemps été un système volontairement occulte avant de prendre une dimension psychologique au XXe siècle, avec les travaux de Carl Gustav Jung ou de Jacques Lacan, qui y ont vu un codage inconscient permettant d’amplifier le sens des mots et des idées. 

Concrètement, aujourd’hui, on la connaît intuitivement, c’est le « mal a dit» par exemple. Ça veut dire qu’avec la maladie, le corps est en train de nous dire quelque chose. Il y a un mot dans la langue des oiseaux par rapport à notre autre sujet qui est intéressant, c’est grandir et grand dire. C’est à la fois les moyens et l’objectif. Grandir c’est l’objectif, et in fine grandir en civilisation. Et grand dire, c’est trouver quelle histoire on va raconter pour y parvenir, c’est l’enjeu. 

Nicolas Vanbremeersch : Comment faites-vous pour résister aux accusations permanentes de naïveté et de récupération arrivant toujours à un moment lorsqu’on tend à être positif  ?

Je citerais encore une fois Patrick Viveret qui dit préférer être un bisounours qu’une brute à claques. Nous, à l’Institut, on n’est pas des bisounours, on est le panda avec les flingues de Banksy. On est peut-être un panda mais on a des flingues, donc forcément le rapport de force est un peu différent. J’ai déjà le flingue de l’argumentation, de l’expérience, puis le flingue aussi de « Tu vas voir, on fait un pari sur d’ici 100 ans, qui aura gagné les batailles  ?  » Et le mot « bienveillance » me fait penser à ces chevaliers courtois. Ils étaient tour à tour des enfants de chœurs et des puissants. Ils contaient fleurette et ils décapitaient deux ou trois malandrins dans le même espace-temps. Donc, on peut concilier les deux. La gentillesse n’est pas une fragilité mais une énergie. Je m’intègre totalement dans une longue tradition de gens qui ont été vus comme des hérétiques et qui, après, ont été vus comme des évidences. C’est ce que dit Schopenhauer repris par Idriss Aberkane : « Toute vérité franchit trois étapes. D’abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle est un danger et subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence. » On n’est pas encore en évidence, mais force est de constater qu’on commence à être dans le danger  !

Damien Leborgne : Diriez-vous que de tout temps, on a eu une vision négative du futur  ?

Non, pas du tout  ! On prend ça comme une évidence car on s’est tapé 50 ans de films de science-fiction mais Jules Verne, par exemple, n’a écrit aucune dystopie. Quand il imagine le futur, c’est pour du mieux, il y a un gain qualitatif pour l’humanité. On n’a pas toujours eu que l’érosion, le noir, le game over généralisé. Donc il y a quelque chose qui s’est cassé quand même dans notre désir d’avenir. Et mon militantisme, c’est de redonner ses lettres de noblesse au futur. Le combat des imaginaires c’est de montrer qu’il y a des futurs souhaitables et qu’ils sont tous possibles car ça dépend de la volonté humaine. Le futur c’est un pluriel, l’idée de futur souhaitable est une apologie de la volonté humaine, un prétexte pour vous donner les moyens de choisir nos vies. Ensemble, tentons de resserrer des liens qui ont été distendus par l’individualisme des Trente Glorieuses qui a fait ce qu’elle devait faire, c’est à dire permettre la résilience par rapport à un double traumatisme : la Première et la Seconde Guerre mondiale. Mais ça, ça nous conduit droit dans le mur. On acte aujourd’hui qu’on est allés trop loin dans l’aliénation, ça arrive. Donc la voiture et le pare-buffle dans Paris là, ce n’est plus possible. Paris, désormais, il n’y a plus de voiture, mais il y a de l’herbe. Donc il y a quelque chose d’assez enthousiasmant, non  ?

Les œuvres qui inspirent Mathieu Baudin

En premier, je voudrais citer Patrick Viveret. Il est important pour moi parce qu’il a une douceur intellectuelle que j’ai rarement vue. La douceur intellectuelle c’est qu’il écoute quiconque, quelle que soit l’expérience. Et surtout, il parle de sujets graves avec douceur. Si vous voulez vous éclairer sur le monde de manière un peu punk, la websérie datagueule me parait tout à fait une bonne indication. Ils et elles ont un talent pour mettre la lumière sur des problématiques assez dingues.  

Ensuite, je pense au podcast d’Anne Ghesquière. Elle sublime les réponses en posant des questions. Et l’art de la question c’est un vrai truc qui m’intéresse. Une bonne question c’est déjà un appareil de réponse. J’aime bien aussi One home  de Jean-Pierre Goux, qui veut faire partager à tous l’« Overview effect » pour une vision poétique de la Terre. 

Plus récent, je pense aussi à La fabrique de l’ignorance , le documentaire d’Arte sur ces industriels qui manipulent la science, j’ai pris une grosse claque. On voit bien qu’il y a vraiment un monde qui ne veut pas mourir qui nous enfume. Je pense ensuite à The Social Dilemma  sur Netflix où d’anciens employés des géants de la technologie nous alertent sur leurs propres inventions, capables désormais de déstabiliser les démocraties.  

Je voudrais aussi citer les travaux de la journaliste Anne-Sophie Novel qui veut retisser le lien de confiance entre le journalisme et la société, et qui s’intéressent aux alternatives écologiques et à l’innovation éco-sociale ou encore Karen Bastien, qui a fondé We do Data et qui fait toujours du beau au service de l’utile dans tous ce qu’ils font.

Pour en savoir plus sur les actions de Mathieu Baudin rendez-vous sur son site internet et sur sa page Twitter pour suivre les actus de l’institut des Futurs souhaitables.

Auteurs et autrices

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